Une exposition cycliste dans une nouvelle galerie à Trie-Sur-Baïse du mer. 25 juillet au dim. 5 août 2018 :
L’Atelier-Résidence de Trie (A.R.T.), devant l’église, ouvre pour la première fois ses portes du 25 juillet au 5 août 2018 en présentant des œuvres liées au vélo pour célébrer le passage du Tour de France. A cette occasion cinq artistes renommés déclinent un thème cycliste et certains d’entre eux seront présents à l’étape.
Jacques Bollo (1931-2013)
A vingt ans, à l’occasion d’une exposition à la Biennale de Venise, il découvre sa passion pour la peinture et s’inscrit à l’Académie des beaux-arts de Venise. En 1954, il réalise sa première exposition à Monte-Carlo et en 1956, part à Paris où il fréquente l’atelier de La Grande Chaumière. En 1968, il découvre en peignant des intérieurs ce qu’il va appeler « des perspectives décalées », une perception courbe et éminemment subjective de l’espace qui est l’une des marques caractéristiques de sa peinture.
Et au long des années 70, il dialogue avec les peintres de sa génération, collaborant à diverses tentatives d’affirmation d’un mouvement figuratif à part entière. À partir de 1977, il commence la série des vélos, thème qu’il affectionne particulièrement par sa pratique, et qui fera l’objet d’une exposition et d’un livre en 2011, Les Vélos de Bollo aux Éditions Gaussen. Ce sont ces œuvres qui sont présentées à l’ART.
En parallèle, une exposition « Les Vélos de Bollo » a lieu à la Galerie Paul Smith à Paris du 7 juillet au 7 août 2018.
www.jacquesbollo.com
Jean-Pierre Duriez
Il y eut d’abord la photographie, le théâtre, le cinéma, devant et derrière la caméra, il y eut aussi un restaurant. Toute cette richesse d’expressions a conduit Duriez, dans sa cuisine de peintre protéiforme vers une palette haute en couleurs : sur toile, papier, céramique, métal, l’artiste a saisi des instantanés de vie où la réalité – écorchée, pelée à vif, pressée comme un fruit pour en extraire le jus, le sang, et le sens, l’essence même de l’être – dépasse la fiction. Dans un style gourmand et généreux, entre acide et moelleux, entre vérité crue et poésie décalée, Jean-Pierre Duriez nous invite au voyage, et en vélo cette fois-ci, au cœur de notre drôle d’humanité.
www.jeanpierreduriez.com
Gilbert Duran
L’homme est solidement enraciné dans le sud-ouest où il a suivi une formation d’architecte et de designer et, il conserve de son passage à l’école Boulle, le goût du travail de la main. Il se qualifie à ce jour de plasticien protéiforme !
Il vit et travaille entre Paris et Toulouse et présente pour cette exposition deux « ready-made » des plus iconoclastes, ainsi qu’une peinture de circonstance réalisée pour célébrer l’ouverture de l’A.R.T.
Claude Paimpont
Lors d’un entretien en 2002 avec la critique d’art new-yorkaise S. Boughri, il déclarait : « Je pense être incontestablement le peintre le plus pompier de ce début de siècle ! » Cet artiste inclassable confiait que « L’âge aidant, je me sens enfin débarrassé des scories de fréquentation d’académies de tous poils » révélant l’essentiel, la liberté totale de la création ! Les œuvres de Claude Paimpont présentées, où il est question de vélo, sont extraites de la préparation de l’exposition « Mes extincteurs dans tous leurs atours » quand survint l’accident qui l’emporta voici déjà cinq ans. Ces œuvres sont le reflet de l’époque éloignée, ou jeune étudiant il travaillait l’été au moment du Tour de France comme stagiaire chez « Presse Sport » le service photo du journal L’Équipe à la grande époque de la rue Réaumur !…
Didier Morlet
musicien, pour les siens
architecte, hors secte
peintre, sans craindre
sculpteur, selon l’heure
auteur, quel labeur
designer, pourquoi nier
Artiste et hop… en piste